s comptables et le rgime fiscal, rorganiser les activits du MITI et renforcer le systme d’assurance des dpts. -Le pari du gouvernement n’est pas gagn, d’autant qu’une rforme de l’administration et du systme politique s’impose aussi.Depuis 1955, le parti libral dmocrate s’est maintenu de faon quasi continue au pouvoir. Ce parti abandonnait en ralit la gestion de l’conomie un groupe de hauts fonctionnaires politiquement irresponsables. Jeux d’influence, corruption, favoritisme et dirigisme pouss l’extrme ont prvalu au dtriment d’une politique courageuse et responsable prte ajuster les priorits lorsque les circonstances l’exigent. La passivit des autorits lors du dbut de la crise a t l’illustration des dysfonctionnements de ce systme politique. - Enfin, l’conomie elle-mme va devoir s’adapter aux exigences nouvelles de la mondialisation si elle souhaite rcuprer son potentiel de croissance long terme.La gestion la japonaise, longtemps vante, correspond en fait cinq ou six secteurs performants de l’conomie : lectronique grand public, composants, appareils photo, sidrurgie, transports, machines-outils, soit 10% de l’activit. Ils se sont dvelopps au dtriment des consommateurs japonais tandis que les autres secteurs, tourns vers le march intrieur, sont rests protgs et inefficaces. Les industriels prlevaient une taxe officieuse sur la consommation par laquelle ils subventionnaient les industries exportatrices et le dveloppement industriel dit stratgique. La stratgie tait celle d’une croissance illimite (des moyens de production, de la taille des entreprises, des parts de march …) et non une stratgie de profits. Les conglomrats japonais se sont dsintresss du rendement de leurs fonds propres : ceux de Mitsubishi ne sont que de 4% en moyenne alors qu’un rendement infrieur 15% est considr comme mdiocre aux Etats Unis. Ce syst...