rtement restreindre le crdit aux entreprises ( credit crunch ), provoquant ainsi la faillite de nombreuses entreprises dj surendettes et atteintes par la chute du cours des actions et rduisant les investissements productifs du reste de l’conomie (-15,7% en 1997, -13,5% en 1998).-Par ailleurs, la crise financire a provoqu un retournement d’anticipations des agents conomiques.Le moral des chefs d’entreprise a t atteint (baisse de 45 points de l’indice Tankan de confiance des milieux d’affaire japonais en 1998) et une large majorit de la population ne fait plus confiance en son gouvernement pour rsoudre la crise. La consommation des mnages a ainsi rgulirement baiss (-2% en 1998) au profit d’une pargne trs faiblement rmunre tandis que les entreprises ont rduit leurs investissements, malgr un taux d’intrt rel infrieur 0,5%. L’exemple du Japon confirme s’il en tait besoin l’importance des anticipations et la difficult agir sur un tel facteur psychologique.-Enfin, l’apprciation du cours du yen face au dollar entre 1990 et 1995 (pass de 138 yens 83 yens pour un dollar) a contribu rduire le niveau de l’activit conomique.La plupart des monnaies d’Asie du sud-est tant lies par une parit fixe au dollar, les entreprises japonaises ont t incites dlocaliser une part de leur production. Cette menace de dsindustrialisation et de chmage contribua freiner la consommation. Par ailleurs, l’apprciation du yen a pes sur le niveau d’exportations et encourag les importations, mme si la balance commerciale du Japon demeure largement excdentaire.C - La crise du Japon a contribu au dclenchement de la crise asiatique ainsi qu’ la fragilisation du systme financier international.-Bien que de nature diffrente, la crise asiatique peut s’expliquer en partie par la crise du Japon.Suite une dcision conjointe des Etats Unis et du Japon, les autorits montaires des de...